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Jose Curbelo and his Orchestra
Live at The China Doll vol. 2 (1997)
José Curbello est né à la Havane en 1917, ce 18 février 2007 il vient de fêter ses 90 ans dans sa villa de Miami. C’est à un ces derniers rois du mambo que cette chronique est dédiée. Fils de José Antonio Curbelo, excellent musicien maîtrisant plusieurs instruments et jouant entre autre dans l'Orchestre Philharmonique de La Havane. Sur les traces de son père qui fondera son propre orchestre avec les futurs grands Mario Bauzá et Armando Romeu Jr., il fait le conservatoire et débute en 1934 dans la charanga du flûtiste Gilberto Valdés. Peu après José entre dans le Jazz Band "Hermanos Lebatard" et en 1939 dans le "Havana Riverside" qu'il contribue à fonder et pour lequel il laisse un bel accompagnement de "Perfidia" alors que le groupe est en tournée au Venezuela. Dès son retour à Cuba, José prend la décision de s'expatrier aux Etats-Unis, où il peut trouver un job de pianiste au Cabaret La Martinique. Dès la fin de l'année il fait la connaissance de "Tito" Puente qu'il emmène travailler avec lui dans un club de Miami, le Brook Club. Au retour, Curbelo entre dans la formation de Xavier Cugat, collabore avec quelques Cubains installés ou de passage dont Oscar de la Rosa et en 1942 forme un noneto. Il installe son ensemble à la Conga, au Havana-Madrid puis au Zanzibar. Partout où il se produit l'orchestre de José obtient des succès. Les cabarets des grands hôtels l'appellent et également des clubs de Miami. José décide alors de changer sa façon de travailler et commence à s'inscrire dans une perspective plus afro-cubaine qui finalement correspond plus à sa personnalité et immédiatement le groupe brille auprès d'un public dansant et qui déborde le cadre des latinos. Le groupe devient un véritable big band comptant une quinzaine de musiciens dont son ami "Tito" Puente mais aussi le bongosero cubain "Chano Pozo". Il engage également dans un premier temps le chanteur Marcelino "Rapindey" Guerra, puis Tito Rodríguez en 1946. Ce cd illustre la grande période où José Curbelo et ses musiciens vivaient des heures de gloire dans les clubs tel le Havana Madrid, le Ebony, le Roseland et le Savoy. Le China Doll, anciennement la Conga transformé en club luxueux et en restaurant, était leur lieu de prédilection et c’est là qu’ont été faites les prises de sons. Tito Rodríguez y pose sa voix mais quitte la formation en 1947. Il restera le principal interprète de ce disque. Pour palier à son départ, Bobby Ramos le mexicain, José Duval, Chito Itzar et Maño López, les portoricains et Bobby Escoto le seul chanteur cubain à avoir travaillé avec cette formation seront recrutés pour compléter ce plateau musical d’exception. Le répertoire comprend des guarachas, son montuno, rumbas, boléros, y compris des incursions dans le samba brésilien. En 1947 il devance "Machito et ses Afro-cubans" dans les enquêtes de popularité. Au cours des années cinquante la popularité de José Curbelo ne faiblit nullement et les enregistrements font se hisser l'orchestre parmi les meilleures formations. Ce « Live at The China Doll », est une des beautés musicales que Tumbao a encore sorti de l’ombre pour entrer dans ce New York, des années 1946-51. La grande époque des ballroom, des danseurs, des brillantes formations, des noms prestigieux y sont réunis pour notre plaisir. Cette musique entretient par sa générosité et son allégresse un sentiment nostalgique de bien être, ces saveurs cubaines ayant été jouées pour donner du bonheur.
Live at The China Doll New York, 1946-51 CD Tumbao 1997
1. Introduction Rumba gallega 2. Bambanquere (Curbelo) 3. Machuquillo (Curbelo) 4. El rey del mambo (Félix Cárdenas) 5. Laura (D. Raksin) 6. Koki koka (Gilberto Valdés) 7. La ola marina (Virgilio González) 8. Elegy (Jules Massenet) 9. Tierra va temblá (M. Mercerón) 10. Tu come pellejo (M. Valdés) 11. Flamingo (Grouya-Anderson 12. Montuno in "F" (Curbelo) 13. Que siga la rumba (D. R.) 14. Ven, ven & closing theme
Enregistrements réalisés à New York, 1947 15. Clarinet samba (D. R.) 16. Poinciana (N. Simon-B. Bernier) 17. Managua Nicaragua (A. Ganse-I. Fields) 18. The breeze and I -Andalucía- (Ernesto Lecuona)
Enregistrements réalisés à New York, 1951 19. Sacando polvo en la humedad (B. Escoto) 20. Muchos besos (Vanuci)
Orquesta José Curbelo (Chansons 1 à 18) José Curbelo - piano Tito Puente - timbales Chino Pozo – bongó Carlos Vidal – conga Nilo Curbelo – trompette Ralph Nasser – trompette Irwin Applebaum – trompette Ben Picking – trombone Mel Lewis – saxo Carl Orich – saxo Tony Castellano – saxo Leo Biondo – saxo José Curbelo Sr. – contrebasse Tito Rodríguez – voix (2, 3, 4, 6, 7, 9, 10, 13 et 14) José Duval – voix (16) Bobby Ramos – voix (17)
Orquesta José Curbelo (Chansons 19 et 20) José Curbelo – piano Chino Pozo – bongó Carlos Mejía – conga Manny Jiménez – timables Jimmy Frisaura – trompette Mike Shane – trompette Harold Wegbreit – trompette Mel Lewis – saxo Carl Orich – saxo Paco González – saxo Mel Rodnon – saxo José Curbelo Sr. – contrebasse Bobby Escoto - voix
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